Après une année 2019 d'un très bon niveau, le millésime 2020 est resté à un niveau satisfaisant. En effet, force est de constater que le machinisme agricole a bien résisté à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Malgré des fermetures temporaires de certains sites de production, en particulier au cours du premier confinement du printemps, les industriels ont tout mis en œuvre afin de compenser la production 2020 sur le reste de l'année. Pour preuve : les données d'immatriculations de tracteurs agricoles. 

Au niveau des premières immatriculations, 2020 accuse un recul dans toutes les catégories, sans toutefois impacter véritablement les industriels qui annoncent, d’une manière générale, des bilans satisfaisants. Enfin, les positions concurrentielles restent globalement inchangées par rapport à 2019.

Une année 2020 dans la moyenne des 5 dernières années :

37 238 tracteurs tous types / toutes puissances ont été immatriculés pour la première fois en 2020, cela représente une baisse de - 6,9% par rapport à 2019, mais un niveau proche et même légèrement supérieur à la moyenne des cinq dernières années. C'est un résultat à souligner dans le contexte sanitaire actuel, qui illustre une belle résistance de la demande du secteur agricole.

Les parts de marché dans les immatriculations de tracteurs agricoles (standards + vignes et vergers) :

Au niveau de l'ensemble des tracteurs agricoles (standards et vignes et vergers), le classement des marques selon la part de marché reste similaire à celui de 2019. Le top 5 reste inchangé. Sont à noter toutefois les progressions de John Deere (+1,5 pt), Fendt (+1,0 pt), Deutz-Fahr (+0,6 pt) et Claas (+0,4 pt) en 2020.

Tracteurs standards - baisse de 7,5% mais élévation de la puissance moyenne :

Les immatriculations de tracteurs standards reculent de 7,5% en 2020, à 24 271 unités. L'analyse par segment de puissance révèle une poursuite de la tendance à l'élévation de la puissance moyenne : tandis que le marché recule, le nombre d'immatriculations sur les tranches de puissance allant de 250 à 500 chevaux progresse significativement.

Source : Axema