
À l’approche du 1er mai, le site de e-commerce Florajet, leader français de la livraison de fleurs qui collabore avec + de 4 500 artisans fleuristes, monte au créneau pour demander pour demander aux Ministres de l’Economie, du Travail et de l’Intérieur à ce que les fleuristes puissent bénéficier d’une dérogation pour faire travailler leurs salariés ce jour-là sur la base du volontariat et avec paiement double.
La vente de muguet, bien que traditionnelle et générant un pic d’activité le 1er mai pour les fleuristes, n’est pas reconnue comme une exception par la législation actuelle.
Virginie Lefrancq, directrice générale de Florajet, pointe du doigt un paradoxe économique et social :
« Le 1er mai génère 19,4 millions d’euros de chiffre d’affaires pour le secteur, dont 1,8 million d’euros de TVA pour l’État. En empêchant les fleuristes d’embaucher leurs salariés volontaires, payés double, on prive l’économie de recettes cruciales, les artisans de revenus et les employés de pouvoir d’achat. Pendant ce temps, des vendeurs à la sauvette opèrent sans contrôle. C’est incompréhensible ! Il est temps de clarifier cette loi pour soutenir l’ensemble de nos artisans fleuristes en France, l’économie locale et nationale qui en dépend. »
Mikaël R., artisan fleuriste à Pertuis et membre du réseau Florajet, incarne cette réalité sur le terrain :
« Le 1er mai, c’est une des journées les plus importantes en termes de chiffres d’affaires pour mon magasin, avec 300 clients en moyenne pour le muguet. Sans mes 7 salariés, c’est mission impossible : je ne peux pas être en boutique, préparer les commandes Florajet notamment et livrer en même temps. Résultat, je perds 20% de mon chiffre d’affaires de mai. Mes employés sont volontaires, prêts à bosser pour une double paye, mais la loi me l’interdit. Et l’inspection du travail ne plaisante pas : 750 € d’amende par salarié ! C’est comme si on nous demandait de courir un marathon avec une jambe attachée. »
Florajet appelle à une réforme urgente pour permettre aux artisans fleuristes de travailler librement le 1er mai, au bénéfice de toute la filière en France. « Les 10 000 artisans fleuristes en France ne demandent qu’à faire ce qu’ils savent faire de mieux : transmettre des émotions à travers les fleurs. Laissons travailler ceux qui volontairement se proposent de renforcer leur pouvoir d'achat en gagnant le double ce jour-là. », conclut Virginie Lefrancq.
À propos de FLORAJET.com :
C’est en 1992 que Philippe Lefrancq, fleuriste passionné, fonde Florajet.com pour moderniser la transmission florale au sein du métier. Visionnaire et entrepreneur de talent, il simplifie la gestion des commandes pour les 12 000 fleuristes artisans français en numérisant le processus.
Cette innovation a permis à Florajet.com de s’imposer comme un intermédiaire de référence, tant en France qu’à l’international. Avec plus de 4 500 artisans fleuristes partenaires et 600 000 bouquets commandés chaque année, Florajet.com est un leader des sites de vente de fleurs en ligne.
Présente sur 95 % du territoire français et dans 110 pays depuis plus de 30 ans, l’entreprise vient d’être élue "meilleur site e-commerce" dans la catégorie “Fleuristes” par le magazine Capital en avril 2025, avec une note de 7,8/10.
Grâce à la qualité de ses 4 500 fleuristes membres et à son service client irréprochable, Florajet.com se classe parmi les sites marchands les plus fréquentés en France. Consciente des enjeux climatiques, cette PME française développe une politique RSE interne et privilégie les bouquets de saison, répondant à une demande croissante pour une consommation plus locale et responsable.
Source : Florajet