Chaque année, les centres antipoison sont sollicités pour des empoisonnements dus aux plantes d’appartement. C’est l’environnement domestique qui sera le premier à être découvert par le jeune enfant. Ce dernier aura donc tendance à porter à la bouche tout ce qu’il découvre. Le phénomène ne doit pas être pris à la légère tant les risques encourus peuvent être sérieux. Un contact ou une ingestion peut aller de la simple allergie cutanée, à l’arrêt cardiaque fatal. Un sujet original et peu traité...

Un ouvrage pédagogique de prévention

Cultiver des plantes en pot est sans aucun doute une très bonne façon d’inviter la nature chez soi. Nos intérieurs douillets se comportent comme de véritables serres chaudes, permettant à divers végétaux originaires des tropiques de prospérer.

Toutes ces plantes, considérées avant tout sous l’angle de l’esthétique, possèdent des propriétés, jadis mises à profit par les populations locales sur leurs lieux d’origine, mais inconnues aujourd’hui des pépiniéristes et des amateurs. Certaines présentent d’indéniables qualités médicinales, tels les aloès dont on redécouvre actuellement les vertus. D’autres sont de très bons légumes, comme les bégonias, à saveur d’oseille.

Et nombre de nos plantes d’appartement possèdent la vertu de dépolluer l’air vicié de nos logis. Mais plusieurs d’entre elles, et parmi les plus communes, se montrent toxiques à des degrés divers.

Les auteurs

Aymeric Lazarin, passionné par la protection de la nature, a déjà écrit plusieurs ouvrages sur le sujet. Il a publié au Sang de la Terre : Stévia, le sucre vertueux et Plantes dépolluantes.

François Couplan est le pionnier de l’étude des plantes sauvages comestibles en Europe. Il a écrit une cinquantaine d’ouvrages sur les plantes et la nature. Les éditions Sang de la Terre ont réédité son Encyclopédie.

Source : Editions Sang de la Terre