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VEGEPOLYS : Interview de Jacques-Antoine Cesbron, Président de Vegepolys, à propos du Sival 2012

LOGO-VEGEPOLYS“Le Sival est l’occasion d’aider les professionnels à y voir plus clair par rapport à la recherche et à l’innovation”…

Quels sont les principaux enjeux liés à la recherche et à l’innovation autour du végétal ?

Les attentes des citoyens sont aujourd’hui très claires. Ils veulent que l’on nourrisse la planète… Mais ils attendent aussi que l’on préserve les ressources naturelles et que l’on respecte l’environnement, les hommes, la santé, la biodiversité… La recherche publique et les entreprises doivent donc apporter des solutions à cet enjeu planétaire… Et les productions végétales sont bien évidemment concernées.

Concrètement, quelles sont les tendances de l’année en matière de recherche et d’innovation autour du végétal ?

Depuis quelques années, on observe une nette évolution de la recherche vers des projets qui permettront aux producteurs de proposer des végétaux moins consommateurs d’intrants : eau, engrais, résistance aux maladies… Vers des projets également qui ouvrent des alternatives aux pesticides. Lorsque l’État lance un plan comme Écophyto 2018 qui vise à réduire de moitié l’usage des pesticides en dix ans, cela oriente nécessairement les axes de recherche : les producteurs sont tout à fait conscients des enjeux, mais ils attendent des solutions concrètes pour faire évoluer leurs pratiques tout en maintenant leur niveau de qualité et leurs volumes.

Comment cela se traduit-il sur un pôle comme Vegepolys ?

Par rapport aux végétaux spécialisés, nous travaillons sur deux axes principaux : la recherche variétale d’une part, notamment pour trouver des variétés plus résistantes aux maladies, et la santé et la protection des plantes d’autre part. Concrètement, je pense notamment à un projet comme Defistim qui vise à évaluer les stimulateurs de défense naturelle des plantes. L’idée est de pouvoir donner des indications aux utilisateurs pour optimiser leur emploi. Autre projet, en lutte biologique intégrée : sur l’AOC Saumur-Champigny, les producteurs testent la mise en place de solutions à  l’échelle d’un territoire entier, avec par exemple des plantations de haies pour développer la biodiversité et protéger la vigne contre les insectes ravageurs. Nous avons aussi des projets sur des pommes ou sur des carottes plus résistantes… L’attente est planétaire !

En quoi un événement comme le Sival est-il important pour Vegepolys ?

Pour nous, c’est d’abord le moyen privilégié de montrer les résultats que nous obtenons. Mais c’est aussi l’occasion d’aider les professionnels à y voir plus clair par rapport à la recherche et à l’innovation, et de les rassurer. C’est enfin une vitrine. Nous nous intégrons dans une problématique internationale : donner de l’ampleur au Sival, c’est donc aussi faire venir de l’étranger des chercheurs, des entreprises, des producteurs.

Source : Sival - Vegepolys

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Dernière modification le samedi, 06 janvier 2018 18:59
La Rédaction

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