« La crise de la Covid-19 a mis à l’épreuve nos entreprises et aussi nos organisations collectives de représentation. Beaucoup d’entreprises ont été fortement impactées par cette crise, certaines d’entre elles continuent de souffrir. J’en suis conscient et nous continuons d’intervenir.
Cette crise aura aussi été un accélérateur de tendances : le besoin de produits français, la nécessité d’avoir une offre et des outils digitaux adaptés, des nouveaux consommateurs qui s’intéressent à nos produits.
Le plus marquant est certainement l’attrait pour le végétal sous toutes ces formes : les fleurs, les plantes, les jardins, les parcs… Plus que jamais notre slogan s’est vérifié : "le végétal est essentiel à la vie et à la ville".
Dans ce contexte de crise le Conseil d’administration de VAL’HOR, composé des 10 fédérations membres, a dû, comme chaque entreprise, faire des choix et adapter ses actions à la situation, et ce n’est pas fini.
Cette crise démontre aussi que nous travaillons sur les bonnes problématiques : la connaissance des marchés, l’innovation, la logistique, les labels éco-responsables, Fleurs de France, la communication pour nos produits et services. En 2020-2021 nous allons continuer et intensifier nos actions sur certains sujets qui sont essentiels.
Nous avons aussi besoin d’être encore plus connectés avec les consommateurs et nous allons revoir entièrement l’écosystème digital de VAL’HOR, pour mieux informer.
L’ambition est grande pour ma dernière année de mandat : réussir à bâtir un nouveau programme d’actions pour le prochain accord interprofessionnel 2021-2024, en concertation avec toutes les fédérations professionnelles membres.
Je suis convaincu d’une chose : notre filière est une filière d’avenir. »
Mikaël MERCIER
Président de VAL’HOR
« Nous faisons suite à la déclaration de Monsieur Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, lors de laquelle l’édile affirme qu’il n’ornera pas la ville « d’arbres morts de Noël ».
Par ces déclarations, Monsieur le maire s’offre une couverture médiatique à bon marché tout en jetant l’opprobre sur toute une profession et porte atteinte à notre production et à nos emplois. Monsieur Hurmic n’apporte pourtant aucune caution scientifique et fait preuve d’une réelle méconnaissance du monde agricole ce qui nous étonne de la part d’un élu sensible aux questions écologiques.
Nous tenons à exprimer notre vif mécontentement suite à ce discours dont la teneur semble avoir pour seul objectif d’attaquer le symbole que représente le sapin de Noël naturel, au motif qu’il soit responsable de la déforestation et du réchauffement climatique, et de discréditer notre profession et l’ensemble de notre filière.
Réduire les professionnels français du sapin de Noël naturel à de simples producteurs « d’arbres morts » relève, selon nous, d’une vision dogmatique, sans aucun fondement, qui vise clairement à nier une tradition familiale appréciée et largement suivie, comme à détourner les français du sapin de Noël cultivé en France.
Nous tenons à rappeler que le sapin de Noël naturel est bien un produit de culture. Depuis le 24 mars 2003, date du décret ministériel reconnaissant la culture du sapin de Noël comme une activité agricole à part entière, il n’y a aucune ambiguïté par rapport au sujet de la déforestation. L’arbre de Noël n’est pas un sapin sauvage déraciné en forêt mais bien une plante cultivée.
Pour chaque sapin proposé pour les fêtes de Noël, un nouvel arbre est replanté lequel absorbera le carbone émis dans l’atmosphère. La balance carbone du sapin de Noël cultivé en France lui est largement favorable.
Les membres de l’Association Française du Sapin de Noël Naturel (AFSNN) s’attachent à cultiver des sapins dans le plus strict respect des normes et réglementations en vigueur et font le choix de privilégier une production locale raisonnée et génératrice d’emplois.
C’est pourtant bien un mauvais procès fait au sapin de Noël, porté par les propos excessifs de Monsieur Hurmic.
Le sapin de Noël est le symbole des fêtes de fin d’année, une tradition solidement ancrée dans notre culture et auquel les français restent très attachés. Il fait le plaisir des enfants qui le décorent et des familles qui se regroupent chaque année autour de lui.
Quoiqu’en pense Monsieur Hurmic, les français plébiscitent le sapin naturel qui illustre également un lien social intergénérationnel particulièrement indispensable en ces temps difficiles. Tant qu’il en sera ainsi, il y aura des producteurs de sapins soucieux de la préservation de l’environnement et de l’activité de leurs régions.
L’Association Française du Sapin de Noël Naturel lui souhaitera néanmoins d’excellentes fêtes de fin d’année.
Nous vous prions de recevoir nos sincères salutations. »
Frédéric NAUDET
Président de l’Association Française du Sapin de Noël Naturel
« Si le confinement a permis à certains Français chanceux de profiter davantage de leurs jardins ou balcons, beaucoup ont subi la longue fermeture des espaces verts. De quoi mieux réaliser l’importance de la nature au quotidien comme le souligne le sondage OpinionWay réalisé pour STIHL France auprès d’un échantillon représentatif de 1056 Françaises et Français.
En effet, avec la sortie du confinement du Coronavirus COVID-19, deux tiers des Français veulent consacrer plus de temps à la nature !
Les résultats de ce sondage OpinionWay pour STIHL sont sans appel : les Français apprécient la nature, aiment jardiner et souhaitent s’y consacrer davantage. Nous ne pouvons que nous réjouir de cet engouement en tant qu’amoureux de la nature. Les revendeurs de matériel de jardinage auront d’ailleurs un rôle essentiel pour accompagner ce changement des comportements, déclare Régis Guimont, Directeur Marketing de STIHL France.
59 % des Français déclarent avoir ressenti le besoin de se connecter à la nature pendant le confinement. Cela est particulièrement vrai chez les 18-24 ans dont les trois quarts déclarent vouloir accorder plus de place dans leur vie à la nature (VS 63 % chez les 65 ans et plus).
Pour se reconnecter à la nature, les deux tiers des Français (67 %) ont l’intention de passer plus de temps à s’occuper de leur jardin, de leur potager ou de leurs plantes.
Près d’un Français sur trois dit même avoir l’intention de quitter la vie urbaine pour rejoindre la campagne. Un ratio qui approche même les 40% chez les jeunes (39 % des 18-34 ans VS respectivement 22 % et 17 % des 50-64 ans et des 65 ans et plus).
18 % émettent le souhait de davantage profiter de la nature dans leur quotidien en allant au parc ou en partant en week-end au vert sans pour autant changer de lieu d’habitation.
Le jardin, grand gagnant du confinement
Près d’un Français sur deux a profité du confinement pour jardiner davantage. Parmi les intentions pour les semaines et des mois à venir, 68 % des Français aimeraient passer plus de temps à jardiner. Ils sont également 68% à vouloir en profiter pour cultiver un potager et gagner en autonomie alimentaire.
55 % des personnes interrogées affirment que, dans une perspective d’acquisition d’un bien dans les prochains mois, le jardin est considéré comme une condition indispensable, qu’elles voient comme une pièce à vivre supplémentaire de la maison.
87% des Français sous-équipés en matériel
Pendant le confinement, 87% des sondés ont manqué a minima d’un outil pour entretenir leur jardin. Arrivent en tête des outils qui ont le plus manqué aux Français : le souffleur (67%), la tronçonneuse multi-usages (63%), devant la tondeuse ou le robot de tonte (29 %).
Près d’un Français sur 3 souhaite acheter ou renouveler ses outils dans les prochaines semaines. Parmi les produits stars arrivent en tête le taille-haies (48%) suivi de la tronçonneuse multi-usages (41%), du nettoyeur haute-pression (38%), du souffleur (35%) et du robot de tonte (32%).
60 % des jardiniers ont pour habitude de se renseigner sur des sites spécialisés avant d’acheter du matériel. Pourtant, l’acte d’achat se réalise principalement en magasin spécialisé, preuve de l’intérêt des Français pour le conseil de spécialistes. »
Source : Andreas Stihl S.A.S.
La Secrétaire Générale du Conseil de l’Europe, Marija Pejčinović Burić, le président du Comité des Ministres et ministre délégué aux Affaires étrangères de la République hellénique, Miltiadis Varvitsiotis, et le président de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, Rik Daems, ont publié la déclaration suivante à la veille de la Journée mondiale de l’environnement, qui se tient aujourd’hui, 5 juin 2020...
« Outre les défis gigantesques entraînés par la pandémie de Coronavirus, il est clair que le changement climatique et les dommages à notre environnement naturel constituent aussi une menace immense pour notre bien-être.
La Convention européenne des droits de l’homme, dont nous célébrons cette année les 70 ans, contribue à protéger nos vies, nos familles et nos foyers contre les menaces environnementales, ainsi que dans toutes les autres circonstances.
La Cour européenne des droits de l’homme a déjà statué sur quelque 300 affaires relatives à l’environnement, couvrant des problèmes allant d’activités industrielles dangereuses à la gestion des déchets et à la pollution.
La jurisprudence de la Cour a, entre autres, contribué à garantir le droit de toute personne à transmettre et à recevoir des informations sur les questions environnementales, à s’associer avec d’autres, à participer aux décisions présentant un intérêt personnel direct et à contester des décisions officielles en justice.
Nous avons aussi vu comment cette convention peut être utilisée au niveau national pour enjoindre les gouvernements à agir plus rapidement et plus énergiquement afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
De plus, la Charte sociale européenne a reçu une interprétation couvrant le droit à un environnement sain, ce qui a conduit à plusieurs décisions et conclusions importantes du Comité européen des Droits sociaux invitant les États à intervenir dans les questions d’environnement.
Alors que les pays d’Europe sortent du confinement et se tournent vers l’avenir, nous devons exploiter pleinement les outils dont nous disposons, y compris les droits de l’homme, pour contribuer à constituer et à entretenir un environnement sain pour les générations à venir.
Nous devons aussi réfléchir aux moyens d’affuter encore ces outils pour les rendre les plus efficaces possible.
Nous soutenons donc pleinement la déclaration adoptée le mois dernier par les présidences passée, actuelle et future du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe appelant l’Organisation à mettre en chantier un nouveau texte juridique sur les droits de l’homme et l’environnement.
Par ailleurs, nous nous réjouissons de la conférence internationale à haut niveau sur « Les droits de l’homme pour la planète » qui doit se tenir à la Cour européenne des droits de l’homme le 5 octobre prochain et des débats sur la contribution de la démocratie au sauvetage de l’environnement, qui se dérouleront lors de l’édition annuelle du Forum mondial de la démocratie, à Strasbourg, du 16 au 18 novembre.
Nous sommes convaincus que le respect des droits de l’homme et la protection de l’environnement vont de pair. Nous devons utiliser pleinement les outils puissants dont nous disposons, et les renforcer encore, pour contribuer à bâtir un avenir meilleur pour nous tous. »
Source : Conseil de l’Europe
« Les incertitudes et les questions que suscitent la crise sanitaire ne manque pas et concernent tous les secteurs. Parmi celles-ci, la question du ralentissement ou de l’accélération du Green Deal qui a émergée, il y a quelques semaines, semble désormais derrière nous.
Alors qu’il était demandé par certains pays et organisation professionnelles, un aménagement du calendrier de mise en pratique du Green Deal pour laisser le temps aux opérateurs économiques de se remettre de la crise sanitaire, Emmanuel Macron dans sa conférence de presse du 18 mai - après s’être entretenu avec la chancelière Merkel - a, au contraire, déclaré que « le Green Deal, cette transformation verte de notre économie, ne doit pas être remise en cause, elle doit être accélérée ».
Pour mémoire, le Green Deal (également désigné par l’expression Pacte vert européen) est le projet-phare du mandat de la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui entend propulser l’Europe au rang de premier continent climatiquement neutre en 2050.
Atteindre cet objectif particulièrement ambitieux, nécessitera d’importantes réformes qui impacteront presque tous les secteurs d’activités : la sidérurgie, la métallurgie, le textile, l’agriculture, le transport, l’aéronautique...
Parmi ces mesures, la refonte du régime de taxation des énergies (qui date de 2003), puis la mise en place d’un « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières » qui consisterait à taxer l’importation de certaines marchandises fabriquées en dehors de l’Union européenne et dont le tarif varierait en fonction de leur contenu carbone.
Jusqu’à présent, ce projet était souvent appréhendé comme une nouvelle contrainte, un surcoût ou encore un frein à la reprise économique. Désormais, les avantages de la taxe carbone aux frontières commencent à devenir visibles.
S’il est bien conçu, cet outil permettra de réduire l’écart de compétitivité entre les industriels européens et leurs concurrents étrangers qui verront leurs produits renchéris lors du franchissement de la frontière. Cela pourrait permettre de favoriser la relocalisation d’industries dont il est tant question actuellement et pourrait encourager certains pays à accélérer leur transition énergétique.
Enfin, Thierry Breton, le Commissaire européen au marché intérieur, a laissé entendre que les recettes générées par cette taxe serviraient à rembourser l’emprunt que l’Union européenne pourrait, à la demande du couple franco-allemand, contracter sur les marchés pour relancer l’économie.
Cette suggestion, d’Angela Merkel et d’Emmanuel Macron, d’emprunter 500 milliards d’euros sur les marchés ne fait cependant pas l’unanimité puisqu’elle induit un début de mutualisation de dette. L’Autriche, les Pays-Bas et le Danemark ont d’ores et déjà exprimé leur opposition. »
« Didier Raoult a bien raison de dire que les Français sont actuellement en pleine crise de nerfs, mais à qui la devons-nous ? Au gouvernement !
Le gouvernement, depuis le début de l'épidémie, n'a pas cessé de faire la communication la plus anxiogène possible, en omettant de dire qu'on avait déjà vu des épidémies bien pires, que celle-ci était peu contagieuse et touchait surtout les personnes très âgées et affaiblies. De fait, la probabilité d'être contaminé n'est que de 0.2%, et la proportion de décès de 0.04% dans la population générale.
Le gouvernement a imposé, impose encore, et continuera d'imposer un confinement très strict, persuadant les gens que leur vie est en danger. De ce fait, beaucoup se réjouissent du confinement et même le voudraient renforcer : ils y voient une protection de leur santé.
Tout le reste leur est indifférent : que le monde s'écroule autour d'eux, pourvu qu'ils ne toussent pas.
Consternants héritiers de Vichy, ils vont téléphoner à la police s'ils voient une vieille dame sortir son chien trop souvent, ou un vieux sommeiller sur un banc. Vite, confinez-moi cela ! "Le ventre est encore fécond, d'où naquit la bête immonde" (Bertolt Brecht).
Pour justifier ce confinement, le gouvernement invoque la saturation des urgences. Argument absurde et irrecevable : si les urgences sont saturées, c'est parce que les gens y vont pour rien (moins de 20% des tests se révèlent positifs) ; on ne confine pas 62 millions de personnes, on ne bloque pas 2 millions d'entreprises parce qu'on pourrait manquer de quelques milliers de lits.
Le confinement résume la politique du gouvernement, qui refuse les traitements permettant de s'en passer. Pourtant, sur le plan sanitaire, l'efficacité du confinement est douteuse : en moyenne, les pays qui le pratiquent ont plus de morts que les autres. Sur le plan économique, l'efficacité du confinement est parfaite : il nous ruine.
N'y a-t-il personne, au sein de ce gouvernement, qui soit capable d'une analyse coût-bénéfice ?
Ne peut-on mettre en balance le décès improbable de quelques centaines et la ruine certaine de millions ? Osons la question : les responsables sont-ils idiots, ou le font-ils exprès ?
L'hypothèse d'un "Coup d'Etat Sanitaire" a quelques fondements : un responsable des Nations Unies vient de déclarer que seules les industries "vertes" méritaient d'exister.
Montesquieu disait : "Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice". Alors oui, je crois que nous avons quelque raison d'être un peu énervés. Il faudra, tôt ou tard, que ce gouvernement nous rende des comptes, et le plus tôt sera le mieux.
Enfin, pour mieux comprendre nos interrogations quant à la validité des études épidémiologiques qui conduisent au confinement, on pourra consulter l'exposé fait par André Aurengo, en 2010, au cours d'un colloque organisé par la SCM, et intitulé : L'épidémiologie : l'ère du soupçon.
L'ensemble des analyses faites par la SCM à l'occasion de l'épidémie de coronavirus est disponible ici : SCM_Coronavirus ».
Bernard BEAUZAMY*
Source : Société de Calcul Mathématique SA
*Bernard BEAUZAMY, est un ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1968). En 1976, il obtient un Doctorat d'Etat ès Sciences en mathématiques, sous la direction de Laurent Schwartz. En 1995, il crée son entreprise, la Société de Calcul Mathématique, une entreprise spécialisée dans l’analyse et les probabilités, la théorie des nombres, le traitement du signal et de l'image, la modélisation, le calcul scientifique et l’optimisation.
+ A regarder d'urgence : Jean-Dominique Michel
Source : ©2020 ATHLE.ch
C’est un symbole très fort et une véritable victoire pour l’ensemble de la filière... Les interventions de Mikaël MERCIER, président de l’Interprofession française de l’horticulture, la fleuristerie et du paysage et de Florent MOREAU, Président de la FFAF auront finalement porté leurs fruits.
En effet, le Premier Ministre vient de décider d’autoriser les fleuristes à vendre le muguet sur le pas de la porte de leur boutique, ce 1er mai 2020, en respectant les gestes barrières. Cette décision vient d’être confirmée par la Cellule Interministérielle de Crise.
Sans relâche, l’Interprofession et la FFAF se sont manifestés auprès du Gouvernement, alertant sur l’interdiction pour les fleuristes de pouvoir vendre du muguet le 1er mai.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation avait pourtant pris l’engagement de vendre 100% du muguet français sans les premiers acteurs concernés. Une décision injuste, qui avait choqué les professionnels et dont l’Interprofession et la FFAF ne pouvaient se satisfaire.
Pour Mikaël MERCIER, « nos efforts communs, notre mobilisation constante sont aujourd’hui reconnus. Il s’agit d’une victoire pour notre filière. Le muguet est pour beaucoup de Français un symbole, témoin de nos professions et de notre savoir-faire. Ne pas permettre aux fleuristes de vendre du muguet n’était pas entendable. Par cette autorisation très attendue, nos fleuristes sont enfin reconnus.
Etre fleuriste c’est exercer un métier noble, un métier d’artisan qui nécessite un savoir-faire. Les meilleurs ouvriers de France s’en était fait l’écho. Leur cri de détresse a été entendu. Comme quoi le bonheur ne tient parfois qu’à un fil ! »
Pour Florent MOREAU « Le muguet aura porté bonheur aux artisans fleuristes ! Belle victoire pour les fleuristes qui ont obtenu aujourd’hui à midi, l’autorisation du Premier Ministre de vendre leurs bouquets de muguet devant leur boutique le jour du 1er mai. »
Cette décision du Gouvernement permet donc à tous les fleuristes de recevoir le chaland devant leur boutique en appliquant les gestes barrières en ce 1er mai 2020.
Source : Val’hor
Depuis le 1er avril 2020, les revendeurs agréés STIHL situés au sein de l’Espace Economique Européen (EEE), en Suisse et en Grande Bretagne peuvent expédier tous les produits de la gamme STIHL à distance et ce, y compris les tronçonneuses.
Cette évolution fait suite à la décision rendue en France par l’Autorité de la concurrence concernant certains aspects de la politique de commercialisation des produits STIHL sur Internet.
Dans l’ensemble des pays concernés, STIHL modifie ses contrats de distribution ainsi que ses lignes directrices relatives aux ventes sur Internet pour permettre à ses revendeurs agréés de continuer à fournir, dans ce nouveau contexte, un conseil de qualité et des instructions pour une utilisation sécurisée des produits par les clients.
Norbert Pick, Membre du Conseil d’Administration de STIHL, déclare : « À présent, les clients sur ces marchés pourront disposer de l’ensemble de la gamme des produits STIHL livrés à leur domicile. Nous sommes convaincus que ces changements permettront de répondre aux nouvelles attentes du marché et des clients tout en préservant la philosophie de notre marque ».
Les principales modifications apportées au contrat de distribution spécialisé STIHL, qui prennent effet à compter du 1er avril 2020, portent sur les points suivants :
- Afin de garantir une utilisation des produits sécurisée et conforme à leur finalité, chaque boutique en ligne des revendeurs agréés STIHL devra contenir des consignes de sécurité spécifiques en fonction des produits -y compris pour les tronçonneuses- et un lien clairement visible vers des outils d’assistance à distance (comme des vidéos, pour le montage de la tronçonneuse) ;
- Les revendeurs agréés STIHL qui prévoient d’expédier à distance les produits de la gamme STIHL devront fournir, au minimum par téléphone, un conseil spécialisé et qualifié ainsi que les consignes de sécurité, pendant les heures d’ouverture du point de vente ;
- Pour les tronçonneuses, les revendeurs agréés STIHL devront s’assurer que le client reçoit le moteur, le guide et la chaîne de sciage dans un seul et même colis.
Source : Andreas Stihl S.A.S.
« La FNMJ a sollicité samedi 28 mars 2020 le Gouvernement afin d’obtenir une position claire sur la possibilité de vendre des plants potagers (semences, tubercules, bulbes et aromatiques) en jardineries. En parallèle, la FNMJ a mené une action similaire auprès des Préfectures de Régions pour clarifier la situation qui était jusque-là confuse.
Aujourd’hui, mercredi 1er avril 2020, le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l'Économie et des Finances, nous a informé que la vente de plants et semences était autorisée uniquement pour les jardineries étant déjà ouvertes.
Ainsi, seuls les points de vente ayant déjà leurs rayons animalerie et alimentation générale ouverts sont autorisés à vendre des plants et semences.
Nous rappelons à nos adhérents les points essentiels à respecter lors de l’ouverture d’un magasin, notamment les gestes barrière, les règles de distanciation sociale etc. Nous appelons également nos adhérents à la plus grande responsabilité et vigilance suite à cette autorisation, chacun devant respecter scrupuleusement les consignes qui nous sont données. »
« Monsieur le Premier Ministre,
En notre qualité de syndicat professionnel citoyen et responsable nous avons incité la filière à cesser son activité, conformément au souhait du président de la République de limiter au strict minimum les déplacements, ou d’adapter les pratiques et procédures en vue de garantir la parfaite mise en sécurité des salariés et de la population au sens large.
La très grande majorité des entreprises de la filière a donc instruit dès mardi 17 mars des demandes de mise en activité partielle. Celles-ci outre la volonté citoyenne des dirigeants de préserver la santé de leurs collaborateurs et de la société, sur notre recommandation, étaient dictées également par des contraintes opérationnelles ne permettant plus la poursuite de l’activité même en mode dégradé.
En effet, les salariés marquent une réelle opposition à se rendre sur leur lieu de travail et ce à juste titre en se conformant au discours du chef de l’Etat, nos entreprises ne savent comment transposer dans les pratiques métiers les « gestes barrières » et ne peuvent se procurer de gel hydroalcoolique ou masques, l’immense majorité des fournisseurs sont désormais fermés tout comme les déchetteries, les clients particuliers, privés mais surtout publics bloquent l’accès aux chantiers et demandent de reporter les interventions, etc.
Pour toutes ces raisons, non exhaustives, il est devenu particulièrement difficile pour notre filière de poursuivre son activité. En dépit des messages d’appel au confinement portés par le chef de l’Etat, il semble qu’à l’inverse, votre gouvernement nous enjoigne fermement de reprendre, et ce dans les plus brefs délais, nos travaux alors que nous ne nous considérons pas comme une activité stratégique.
Dans son télégramme, le Ministre de l’Intérieur identifie les entreprises de Travaux Publics et de Bâtiment comme devant poursuivre leur activité. Notre profession, la création et l’entretien du paysage/espaces verts est soumis à peu près aux même contraintes d’organisation que les métiers du BTP.
Malgré tout, et notamment sur le terrain, des messages contradictoires sont opposés aux entreprises avec des ordres de services d’arrêt de chantier de la part de donneurs d’ordres publics (y compris la ville de Paris), de contrôles de police et gendarmerie où certains salariés ont failli être verbalisés du fait du caractère non stratégique de leur activité et ont été contraints à faire demi-tour, ou bien même de l’inspection du travail qui lors de contrôles téléphoniques cette semaine ont confirmé le bien-fondé de l’arrêt de l’activité.
Ces informations, actions et communiqués institutionnels contradictoires nous placent actuellement dans une situation d’incertitude intolérable. Les entreprises ont besoin d’une ligne claire sur ce qu’elles doivent faire et sur les moyens dont elles peuvent disposer.
Aussi, si le gouvernement souhaite que l’ensemble de la filière se remobilise et ce dans des conditions satisfaisantes notamment en termes de sécurité pour les collaborateurs nous vous demandons de bien vouloir :
- Mettre à disposition des entreprises de la filière un protocole pour assurer la sécurité, la santé et l’intégrité des salariés, allant éventuellement jusqu’à la mise à disposition de tests de dépistage. Ce protocole, qui devra être coécrit avec des professionnels, et devra être validé par les Ministères du Travail et de la Santé ;
- S’engager sur le fait que la responsabilité du chef d’entreprise ne sera pas engagée si un salarié contracte le virus sur son lieu de travail dès lors qu’il aura mis en place le protocole ci-dessus évoqué ;
- Préciser les conditions de l’exercice du droit de retrait pour les salariés ;
- Confirmer aux entreprises de la filière que celles-ci sont éligibles à l’activité partielle compte tenu des difficultés que toutes connaissent et qui sont évoquées ci-dessus.
- Garantir le fonctionnement des organismes payeurs et l’effectivité des règlements des prestations (marchés publics) déjà réalisées (ou qui le seront à la reprise) ;
- S’assurer que tous les acteurs publics se conforment à la ligne gouvernementale (inspection du travail, donneurs d’ordres publics, autorités de contrôle, etc.).
Voici les conditions permettant à notre filière de pouvoir reprendre progressivement son activité bien que celle-ci ne sera que partielle.
Sans réponses à ces problématiques et avec les difficultés d’approvisionnement en fournitures que nous connaissons, nous ne pourrons qu’appliquer un principe de précaution pour protéger le chef d’entreprise, ses salariés et la société.
Notre organisation professionnelle est pleinement mobilisée pour accompagner la filière et se tient en permanence à votre disposition pour résoudre ensemble les difficultés évoquées et avancer ainsi en harmonie avec les directives gouvernementales.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mes salutations distinguées.
Laurent Bizot - Président de l’Unep »
« Suite à l’annonce du Premier ministre de "fermer tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays" le samedi 14 mars à 20 h 00, la FNMJ a appelé à la fermeture jusqu’à nouvel ordre des jardineries et animaleries de France.
Le soir-même, la FNMJ a fait valoir auprès du Gouvernement l’importance vitale de nos réseaux dans l’alimentation et le soin à apporter aux animaux.
Ainsi, suite à la conférence de presse de Bruno Le Maire dimanche 15 mars à 11 h 00, des précisions ont été apportées sur les commerces étant autorisés à ouvrir. Nous avons donc immédiatement envoyé l’information suivante à nos adhérents :
- Les animaleries peuvent ouvrir sans restriction,
- Les jardineries peuvent ouvrir à condition de n’autoriser l’accès qu’aux rayons d’alimentation animale et générale,
- Le Drive et le Click & Collect sont autorisés pour ces produits.
Cette règle s’applique encore aujourd’hui et nos adhérents ont le choix d’ouvrir ou non selon leurs situations respectives et dans le respect scrupuleux des gestes barrière que nous leur communiquons régulièrement.
L’annonce de confinement des citoyens du Président de la République lundi 16 mars au soir n’a pas modifié la situation des jardineries, qui peuvent toujours ouvrir en restreignant leur activité à l’alimentation animale et générale.
Cependant, suite à l’évolution rapide de l’urgence sanitaire ces deux derniers jours, la FNMJ recommande à tous ses adhérents souhaitant continuer à ouvrir leurs points de vente de réduire dès maintenant, à la fois le nombre de jours d’ouverture par semaine, ainsi que les horaires d’ouverture (matinée ou après-midi).
En effet, alors que nous nous rapprochons inexorablement de difficultés sans précédent pour notre pays, notre solidarité et notre unité seront essentielles au maintien de notre système de santé.
Cette recommandation intervient donc afin de continuer de protéger la santé des salariés de la branche ainsi que des clients, et participera à l’effort de désengorgement de nos hôpitaux.
Par ailleurs, nous devons participer à cet effort de confinement en n’incitant pas les clients à se déplacer tous les jours mais à des horaires précis et restreints.
Nous avons tous un rôle essentiel à jouer et nous sommes convaincus que nous surmonterons ensemble cette crise. »
Benjamin DEJARDIN, Président de la FNMJ
A propos de la FNMJ :
La Fédération Nationale des Métiers de la Jardinerie est la fédération professionnelle représentative des distributeurs spécialisés de l’univers du jardin et de l’animalerie. Elle représente et défend les intérêts des 1600 jardineries en France auprès des institutions françaises et européennes. Elle accompagne ses adhérents pour valoriser leurs métiers et leurs équipes. Les jardineries en France représentent près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 25,2% de parts de marché Jardin, et 21.000 salariés.
« Ce qui arrive aujourd’hui est catastrophique pour notre filière. Cela arrive au plus mauvais moment de l’année. Entre nous, dans la filière, nous le savons tous. Chacun se mobilise à son niveau pour sauver ce qui peut l’être, reporter des échéances, trouver du soutien, chercher des solutions.
Tous les Présidents des familles professionnelles sont conscients et mobilisés et nous nous retrouvons en réunion téléphonique dès qu’il le faut pour échanger, alerter, préparer la sortie de cette crise qui est exceptionnelle.
Nos entreprises sont fermées ou en quasi-arrêt, nous tenons à être acteurs et solidaires pour stopper la propagation du virus.
Mais nous devons aussi faire comprendre que cela aura un impact considérable sur nos entreprises, pour beaucoup d’entre elles 50% du chiffre d’affaires devait se faire là, maintenant, sur 3 mois. La question est : aura-t-on encore demain des fleurs et des plantes françaises, des grossistes, des fleuristes, des jardineries, des paysagistes ?
Nous allons commencer dès maintenant à travailler à un scénario de sortie de crise. Nous sommes preneurs de toutes les bonnes idées. Deux questions sont essentielles : quand se terminera cette crise? Comment pouvons-nous relancer la saison ?
En attendant il est important de sensibiliser la population à nos problèmes. Plus nos clients seront sensibilisés, plus ils seront présents le moment venu. Et nous devons aussi faire l’inventaire de tout ce qui va être jeté, perdu pour évaluer le manque à gagner.
Je veux saluer le travail et l’engagement des Présidents de familles, de tous les responsables professionnels et leurs équipes pour alerter, faire remonter l’information vers le gouvernement ou faire descendre l’information vers leurs adhérents. C’est dans ces moments-là qu’on se rend compte de l’utilité de nos responsables et de nos structures de représentation. C’est très important.
Il faut que l’on soit solidaires de la nation, il faut que l’on soit aussi solidaires entre nous. Ne bloquons pas les paiements entre nous dans la filière, appelons le collègue, le fournisseur pour savoir comment il va, échangeons sur ce que l’on fait. Bon courage à tous.
Nous faisons le maximum et sommes à vos côtés avec toute l’équipe de VAL’HOR ! »
Mikael Mercier, Président de l'Interprofession VAL’HOR
« D’une part, les annonces du Président de la République, M. Emmanuel Macron, le jeudi 12 mars 2020, vont nous amener tous -à la fois individuellement et collectivement- à prendre des mesures pour endiguer la propagation du Coronavirus COVID-19.
Bien sûr, notre santé à tous est la priorité. Pour autant, au sein de notre filière, cela aura un impact économique et social considérable, d’autant plus à cette période de l’année, si stratégique pour nous tous et dans un contexte économique où, déjà, de nombreuses entreprises sont fragilisées.
D’autre part, suite aux annonces du Premier ministre, M. Edouard Philippe, le samedi 14 mars 2020, instaurant la fermeture des établissements recevant du public (ERP) non essentiels à notre vie quotidienne (à l’exception des magasins alimentaires, pharmacies, banques, stations-services, bureaux de tabac),
Suite aux compléments d’annonces du ministre de l’Economie et des Finances, M. Bruno Le Maire avec le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, M. Didier Guillaume le dimanche 15 mars 2020 afin d’insister sur la nécessité d’assurer la continuité de l’approvisionnement des magasins alimentaires,
Suite à la concertation entre les Présidents des familles, membres de l’Interprofession de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage ce dimanche,
Il en résulte pour notre filière la fermeture de tous les magasins de commerce à l’exception de ceux qui fournissent de l’alimentation animale et la continuité des métiers de production (pépinière/horticulteurs) et du paysage.
Dans le cadre du maintien de la chaîne d’approvisionnement (grossistes et détaillants), l’activité des commandes et des livraisons sans contact avec le public est maintenue.
Il est bien précisé que :
- Les établissements restant en activité devront mettre en place des procédures strictes de manière sécurisée (les mesures seront précisées par informer chaque enseigne),
- Toute entreprise ayant des salariés doit s’assurer que les gestes barrières pour éviter la propagation du virus sont connus et respectés,
- Toute la filière est mobilisée pour lutter contre la propagation du virus et réfléchir ensemble aux actions nécessaires à mettre en place, au moment venu, pour sortir de cette crise majeure.
Face à cette crise sanitaire sans précédent, l’Interprofession est à vos côtés et saura être attentive et active, avec les fédérations professionnelles, pour le Gouvernement de la situation de l’ensemble de la filière, veiller à l’application des mesures de soutien annoncées. L’interprofession aura aussi à prendre sa part dans une communication de crise pour participer à la relance du marché.
En tant que Président de VAL’HOR et comme chef d’entreprise, soyez assuré de mon soutien, de mon engagement et de ma détermination. Les difficultés auxquelles la filière doit faire face nous sont communes, les solutions apportées le seront aussi.
La situation évolue jour après jour. Si ces mesures étaient amenées à évoluer, nous vous tiendrions informés. »
Mikaël Mercier, Président de l’Interprofession VAL’HOR
« Le groupe Infopro Digital annonce que l’édition 2020 des JDC Garden Trends, initialement prévue du 7 au 9 avril 2020, est décalée et aura lieu du 12 au 14 mai 2020 au Parc Chanot à Marseille.
Face aux inquiétudes grandissantes relatives à la propagation du coronavirus (Covid-19) et suite à la décision du gouvernement d’interdire les rassemblements de plus de 1 000 personnes, il apparait que ce décalage est la décision la plus raisonnable.
L’ensemble de la communauté jardin sera donc présente à Marseille du 12 au 14 mai prochain. Rendez-vous référent de la filière, les JdC accompagnent depuis 18 ans les marques et les distributeurs de l’univers Jardin en facilitant ainsi leur rencontre dans un cadre convivial et propice au business.
En cette période particulière, les équipes des JdC mettent tout en œuvre pour que l’événement se déroule dans les meilleures conditions et aux meilleures dates possibles afin de répondre aux enjeux du secteur et aux besoins de se rencontrer, d’échanger et de construire les futures collections jardin 2021.
La sécurité et la santé de nos participants est notre priorité n°1. L’ensemble de l’équipe JdC Garden Trends reste mobilisée pour répondre aux questions de nos clients et partenaires et pour les aider à préparer leur participation dans la sérénité et dans les meilleures conditions possibles. »
Jean-Baptiste ALLINE,
Directeur Général Délégué
Infopro Digital - JdC Garden Trends
Créé en 2010, SecteurVert.com « le site 100% Jardin & Espaces Verts » est historiquement, en France et en Europe entre autres, LE premier portail d’information multimédia qui s’adresse non seulement à l'ensemble des professionnels du Jardin, du Paysage et de la Distribution mais aussi à tous les consommateurs ! Une offre éditoriale « à 360° » unique, complète et originale à la fois pour les :
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