Nous venons d’être informés ce jour, à SecteurVert.com, des vives réactions provoquées au sein du groupe Jardiland par la diffusion, hier soir, d’un reportage sur la chaîne de notre confrère France 2. SecteurVert.com, qui n’est bien entendu ni juge ni partie dans cette affaire, souhaite -au même titre que les dirigeants de Jardiland- « que la justice puisse faire son travail et enquêter en toute indépendance et en toute objectivité afin de désigner les vrais responsables ». C’est la raison pour laquelle nous avons accepté spontanément que l’enseigne de jardineries puisse s’exprimer librement sur notre site, sachant qu’elle assume l’entière responsabilité de ses propos...
« Jardiland a pris connaissance du reportage diffusé sur France 2 dans le cadre de l’émission Cash Investigation sur la formation professionnelle. Il estime que l’enquête qui le concerne est totalement fantaisiste et ne repose que sur des allégations et déductions contestables.
Elle comporte de nombreuses erreurs et ne fait pas état des documents donnés aux journalistes qui prouvent que Jardiland est la principale victime de ce détournement et non son auteur.
Jardiland réaffirme qu’il a été l’objet d’une escroquerie montée à son insu par deux anciens collaborateurs. Ceux-ci ont fabriqué de faux programmes de formation pour percevoir en toute illégalité des subventions des organismes collecteurs sans qu’à aucun moment Jardiland ne soit en mesure de le découvrir.
Les salariés de Jardiland ont bien réalisé les formations auxquelles ils étaient inscrits en 2008 et n’ont évidemment pas pu participer à des formations fictives qui n’étaient que des faux en écritures au final.
Qui peut croire que Jardiland a sciemment fabriqué de faux programmes de formation alors que son intérêt est d’accroître le niveau de qualification de ses collaborateurs dont elle forme plus de la moitié chaque année ?
Qui peut croire que Jardiland a détourné de l’argent de l’OPCA alors que ses dépenses de formations sont chaque année deux fois supérieures à ce qui lui impose la loi ?
Si Jardiland admet avoir confié trop d’indépendance et de pouvoir à son responsable de la formation auteur de l’escroquerie, il relève cependant que l’OPCA aurait du l’alerter des anomalies relevées dans les dossiers de financement qui lui étaient présentés par les complices de cette escroquerie.
La société aurait immédiatement porté plainte, comme elle l’a d’ailleurs fait en 2011 dès qu’elle a eu connaissance des conclusions de l’enquête administrative.
Jardiland confirme que les seules subventions qu’il a perçues en 2008 sont justifiées et légales. Elles se rapportent à des programmes de formation réellement effectués par ses collaborateurs et certifiés par les organismes de formation qui se sont chargés de les dispenser dont le plus important « l’Ecole Supérieur d’Agriculture » d’Angers.
Il rappelle que le circuit frauduleux mis en place par son ancien responsable de la formation était extérieur à Jardiland et rendait ce détournement totalement indétectable. Ce système a permis à ce dernier d’encaisser à titre personnel un million d’euros.
Les preuves, de son implication comme celle de son adjoint, tout deux l’objet d’une plainte nominative ont été apportées aux journalistes.
Jardiland juge donc que sa mise en cause est totalement infondée et a donc décidé de porter plainte en diffamation contre France Télévision.
Jardiland souhaite que la justice puisse faire son travail et enquêter en toute indépendance et en toute objectivité afin de désigner les vrais responsables de ce détournement. »
Source : Jardiland