Pellenc est un groupe de 750 salariés, qui dispose de six usines dans le monde, a déposé plus de 500 brevets et a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 115 M€ en 2010. SecteurVert.com a interviewé Simon du Crest, Responsable Marketing, dans le cadre du Colloque consacré aux Collectivités Durables, organisé par Etesia à la fin de l’an dernier, au Conseil de l’Europe à Strasbourg…

Secteur-Vert.com : Vous avez déclaré, lors de votre intervention, que : « le fait que des marques leader comme Stihl ou Husqvarna s’intéressent aux matériels à batteries est une très bonne nouvelle pour Pellenc »...

Simon du Crest : Oui, tout à fait ! Nous avons lancé notre gamme d’outils il y a trois ans, en 2008. Nous avons fait le pari du « tout électrique ». Nous avons commencé avec des tronçonneuses électriques et maintenant nous avons une gamme complète de matériel à batteries lithium-ion. Voir des marques comme Stihl, Husqvarna ou Dolmar qui lancent des outils à batteries, cela nous conforte dans nos choix stratégiques. Nous sommes donc très contents de voir ces constructeurs arriver sur ce marché, sachant que nous avons tout de même une bonne longueur d’avance en terme d’autonomie et de puissance !Toutefois, il faut remarquer que nous sommes exclusivement sur une offre dédiée à 100% aux professionnels, ce qui n’est pas le cas de nos confrères qui proposent une offre qui s’adresse à la fois aux professionnels et aux particuliers.

Secteur-Vert.com : Vous avez un rôle de précurseur sur ce marché...

Simon du Crest : En effet, Roger Pellenc, notre PDG, a investi beaucoup de temps et d’argent pour développer notre gamme de produits. Tous nos matériels sont des outils haut de gamme, à très forte valeur ajoutée, entièrement pilotés par électronique. A ce jour, nous avons une réelle compétence que les autres n’ont pas encore tout à fait acquise. Par conséquent, toute la difficulté dans les années à venir va être de conserver cette longueur d’avance, par rapport à nos concurrents…

Secteur-Vert.com : Dans vos matériels, il y en réalité un double concept : d’une part la batterie lithium-ion et, d’autre part, les différents outils que l’on y branche. Vous disposez de combien d’outils, aujourd’hui ?

Simon du Crest : Nous disposons aujourd’hui d’une gamme d’une vingtaine d’outils : tronçonneuse, débroussailleuse, taille-haies, souffleur, élagueuses, sécateur…Globalement, nous arrivons à couvrir tous les besoins des professionnels, pour l’entretien des parcs et espaces verts.

Secteur-Vert.com : Pour quelles raisons vos outils sont-ils plus intéressants, pour les professionnels, que du matériel thermique ?

Simon du Crest : Le premier intérêt, c’est la puissance : nous obtenons une réelle équivalence avec du matériel thermique ! Ensuite, l’opérateur n’a plus à réaliser de mélange huile-carburant; en outre, et par sonséquent, il n’y a plus d’émission de CO2. Nos outils sont également légers et vibrent beaucoup moins que les matériels thermiques. Donc, au niveau du confort, la différence est évident. Mais l’écart se creuse aussi en terme de sonorité, par rapport à des applications thermiques. Nous avons en effet certains matériels que nos clients peuvent utiliser sans protection auditive. C’est donc un sacré avantage puisque l’on peut ainsi travailler sur un chantier sans déranger les riverains et ce, à n’importe quelle heure de la journée !

Secteur-Vert.com : Mais il y a aussi un autre argument - économique cette fois - pour les paysagistes et les collectivités : c’est celui du coût de la recharge électrique …

Simon du Crest : Tout à fait ! Nos batteries ont une autonomie qui varie d’une demi à une journée, en fonction du modèle de batterie, de l’outil connecté ou bien des conditions d’utilisation. Pour recharger nos batteries, il faut simplement se brancher sur le secteur et une recharge ne coûte que 10 centimes d’Euro seulement ! Par conséquent, nous arrivons à un coût journalier, en énergie, de 10 centimes d’Euros contre 10 euros en moyenne avec des outils thermiques ! Le calcul est vite fait !

Secteur-Vert.com : Autrement dit les matériels Pellenc sont amortis au bout de combien de temps ?

Simon du Crest : Si un professionnel utilise quotidiennement nos matériels pendant 130 jours, le matériel est amorti au bout du 131ème jour ! En suite, passé cette date, ce n’est que du retour sur investissement…

Secteur-Vert.com : C’est donc un excellent argument économique !

Simon du Crest : Exactement ! C’est pourquoi nous annonçons des chiffres très importants : sur un de nos modèles de batteries, par exemple, en 130 jours cette batterie sera amortie et vous aurez un retour sur investissement de 5 000 Euros par année d’utilisation du matériel et ce, sans parler du coût d’entretien quasi inexistant !

Découvrez Airion, le nouveau souffleur à batterie lithium-ion Pellenc :

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